Jour 3 – Premier trek

Aujourd’hui, Antoine prend la main sur le journal de bord.

La première journée de trekking se prépare ce matin depuis le premier camp de base. On répartit les bateaux et les sacs, puis on s’enfonce doucement dans la forêt juste après avoir pris une photo de groupe. Nous avançons à un bon rythme, surtout les premières heures. De petits écarts se creusent entre les membres du groupe mais on arrive tous à peu près en même temps aux différents points de pause. 

Le premier est au bord de la rivière, nous sommes entourés par une quantité impressionnante d’abeilles, on ne s’y attendait pas du tout. Plus loin, on croise un serpent, un Pit Viper, très venimeux. On a pu prendre de très beaux clichés.

Pit Wiper

Nous nous sommes arrêtés pour manger dans un très bel endroit. Face à nous, un très gros rocher avec de l’eau verte qui passe en dessous. Une eau qu’on peut retrouver dans les différents endroits du massif. Il y a plein de mini cascades, elles sont très petites, de quelques dizaines de centimètres jusqu’à 6m de haut. Elles viennent de la compression de tufs de calcaire. C’est super beau, ça forme de très jolies barrières avec un étang derrière, puis une sorte de déversoir sur la compression calcaire, et en dessous, les turbulences. 

Nous avons une vue imprenable sur la forêt. Les abeilles sont encore très nombreuses, il y en a des petites et des très grosses. On se fait piquer à différentes reprises. Evrard compte 5 piqûres dans son palmarès.

Abeilles

On poursuit notre chemin dans l’eau, qui nous arrive à la taille. Parfois, quand on peut, on passe sur les côtés en s’agrippant aux racines, ce qui m’a valu un beau plongeon (le deuxième car j’avais déjà fait une chute plus tôt dans la journée, en essayant de faire l’acrobate sur un tronc d’arbre). Heureusement, toutes nos affaires sont dans des sacs imperméables.

Ime et Antoine

Je me suis perdu après la deuxième pause : je pensais suivre Evrard qui était en fait parti sur un autre chemin. Je me suis retrouvé enfoncé avec des lianes partout autour de moi. Pendant une demie heure je me suis débattu les lianes et, sans mentir c’était vraiment très essoufflant de ne pas être sur un chemin classique (normalement, même si c’est on est dans la jungle, on suit un tracé qui a pu déjà être emprunté par d’autres personnes, avec certains campements de chasseurs de miel qu’on utilise pour déjeuner ou le soir). 

Nous sommes également tombés sur un typhon : une formation naturelle où l’eau est aspirée dans les rochers et ressort un peu plus loin dans la rivière, ce qui crée une sorte de tourbillon et émet un son assez magique. 

Avec certaines personnes de l’équipe, nous n’avons pas toujours le même rythme, donc nous n’arrivons pas à accéder au campement prévu au départ mais nous sommes seulement à moins de 2km. Toujours pareil : même repas, des nouilles et du riz, un bon bain dans la rivière et on installe les tentes. On est plutôt chanceux car il n’a pas encore plu !

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