2 décembre 2010, Canyon aux Palmiers
De leur coté, le «groupe des Palmiers» constitué des botanistes, des ichtyologues, des entomologistes, de Vince et Richard (2 spécialistes du crocodile en provenance d’Afrique du Sud), de l’équipe film au grand complet, de Evrard, des cuisiniers et du médecin s’achemine vers le Canyon aux Palmiers.
L’endroit est magnifique. Ce camp avancé est situé dans un canyon à l’entrée d’une forêt de palmiers, pandanus, roseaux et (plus gênant) une herbe très coupante. Nous bénéficions d’un ruisseau (couleur rouille) qui serpente au cœur de tout ça et d’un lac pas très loin où séjournerait un crocodile, bestiau qui ne manque pas d’intérêt pour tout le monde, que ce soit les cinéastes, scientifiques et staff Naturevolution. L’installation est en version light : une tente matériel au camp plus une seconde sur les hauteurs près du lac, une grande bâche cuisine plus une pour un abri pluies/soleil, la fameuse Rue Lafuma, le quartier des hamacs et plus loin dans la forêt au pied d’une grande paroi ornée de lianes diverses : la douche ! Le quartier central est sous quelques arbres au Sud d’un versant du canyon (à l’ombre, puisque le passage soleil est inversé dans l’hémisphère Sud). Même une aire aéro est aménagée pour l’hélico et surtout la Cinébulle de Dany qui devrait faire un vol pratiquement chaque matin.
En clair, on a vu pire…
Arrivés la veille, Jean-Robertin et Tanguy, les ichtyologues, ont déjà retrouvé un tout petit poisson qu’ils avaient découvert lors de l’expédition de janvier 2010. Ils en ont capturé un, précieusement mis dans un bac enterré et sous abri. Nous verrons plus tard ce qu’ils comptent en faire.