Les derniers préparatifs terminés, les scientifiques rassemblés, le départ était prévu aujourd’hui 9h… Était!
Ici il faut dire que les choses ne sont pas si simples, les négociations longues, et les contrats pas toujours honorés.
C’est ce qu’on appelle les aléas du pays !
Un coup de fil de Max notre logisticien local de choc, et tout s’ébranle. Il est 8h, nos 4×4 et leurs chauffeurs nous ont fait faux bon. L’état d’urgence est proclamé ! Nous partirons coûte que coûte aujourd’hui. L’équipe se mobilise, chacun allant de son contact…15h nous chargeons enfin les véhicules. Dans cette petite rue étroite de Tana, déjà quelques locaux se sont arrêté pour regarder s’entasser des monticules de sacs ( nous sommes 24 ) d’abord sur la route , puis dans les coffres et galeries vite bondés.
Le téléphone retentit de nouveau, Evrard se décompose, un ennui de dernière minute, Max ne pourra pas partir avec nous son véhicule est en panne… La décision est la suivante: nous laisserons trois personnes sur place dans l’attente d’un départ avec Max le lendemain. Nous les retrouverons tous plus tard sur la route.
Les moteurs grondent et fument (!), les jambes repliées trouvent leur place tant bien que mal à l’arrière du 4×4, c’est parti.
Palette de verts, patchworks de rizières clairsemés de maisons en briques rouges, les paysages défilent.
La route est longue, les côtes et virages se succèdent, puis disparaissent peu à peu dans la nuit. La pluie tombe timidement, nous effectueront un arrêt à Antsirabe.
Début des incongruités (se dit-ce?) /continue à écrire le plus possible la gerch on adore!
Je vois très bien de quoi vous voulez parler en évoquant les aléas du pays, à cela il va falloir en plus ajouter les aléas de la météo en pleine saison des pluies…
Il y a un petit vent du Makay qui souffle sur Grenoble ces jours-ci, 17°C hier soir à 1h00 du matin, on s’y croit presque.
Bon courage à tous, profitez, on suit le voyage heure après heure !