Retour à la civilisation

Jeudi 21 janvier 2010

Suivant les recommandations des locaux, nous avons choisi une autre piste pour quitter le fleuve Mangoky. A l’aller, nous avions choisi l’option classique et longue mais plus sûre passant par Sakaraha. Une piste de 216 km plutôt correcte sur les 2 premiers tiers mais qui dans le dernier tiers présentent quelques terribles zones aquatiques et défoncées qui mettent à rude épreuve les 4×4 notamment à la saison des pluies. Cette fois, nous avons donc opté pour une route plus courte, route qui contourne le massif de l’Isalo par l’est et qui ne présente que 150 km environ. D’après les locaux, elles venaient d’être refaite et était tout à fait praticable. Ravis d’apprendre cela, nous sommes donc partis tête baissée pour l’avaler. Et si nous avons pris confiance sur 15 premiers kilomètres absolument divins, nous avons vite déchanté lorsque nous avons découvert que l’orage de la veille avait arraché la terre de chacun des petits cours d’eau à traverser et qu’aucun pont n’était concrètement construit.

Il a donc fallu sortir des véhicules presque tous les kilomètres au moins au début avec pelles et pioches, pour creuser, soulever les pierres et placer les plaques métalliques pour voir nos chauffeurs franchir des passages dignes du Camel Trophy. Très impressionnant.

Tout cela pour arriver à Ranohira après 7 bonnes heures et laisser nos deux compères Max et Julien continuer leur route vers Tuléar tandis que nous avons pris le chemin de Tana.

Sous des lumières d’orage toujours aussi belles sur les rizières et les monts granitiques de l’Andringitra, nous avons jeté notre dévolu sur la ville d’Ambalavao pour passer notre première nuit sur de vrais matelas.
Un délice!

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