Samedi 6 février
L’expérience semble intéressante et vous a plu, je vous propose d’écouter comme hier directement le message laissé par Evrard le 6 février. Ce récit permet de mieux comprendre le contexte de nos aventuriers. | |
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Le programme du jour a pas mal changé contrairement à ce qui était annoncé la veille, ils ne sont pas partis avec les gros sacs pour faire la grande traversée prévue. Changement de plan car manque de nourriture pour faire une plus grande boucle. Vu qu’ils ont découvert une sorte de petit paradis terrestre, ils ont pris la décision de rester autour de ce camp et
de ne pas partir vers le sud. Ils auront ainsi plus le temps pour explorer la zone. De plus, le niveau de la Menapanda commence à descendre et cela peut devenir un problème pour la descente. Donc décision de partir dès le lendemain matin pour un retour anticipé vers la civilisation.
Ils ont passé la journée à explorer deux canyons en face du camp, afin de faire des repérage et des photos. Ils ont entendus des cris de Sifakas mais ils n’auront pas la chance, comme la veille d’en voir (un seul individu, un propithèque de verraux qui est parti comme un dingue avec des bons énormes). Arrivés dans une zone de bambous, ils ont espéré voir des hapalémurs, mais là encore pas de chance, ce sera chou blanc. Très peu d’animaux ont croisé leur route ce samedi…
Il y a toujours pas mal de traces de crocos dont des fraîches, les crocodiles sont donc restés dans le coin, ils ne sont pas partis malgré le bruit fait par nos deux amis. La douche du soir dans la rivière a eu une petite odeur de « pas tranquille ».
Récit retranscrit depuis le message « téléphone satellite » laissé par Evrard le vendredi 6 février vers 19h00