Alix, illustratrice scientifique, nous raconte son expédition

Retrouvez-nous avec Alix, étudiante en illustration scientifique, avec en bruit de fond le coin cuisine ;-)

– Bonjour Alix, pourrais-tu te présenter ?
Je m’appelle Alix Thiebault, j’ai 23 ans, je viens de Toulon et je suis illustratrice scientifique.

– Comment as-tu entendu parler de Naturevolution et pourquoi as-tu souhaité participer à cette expédition MAKAY2017 ?
En fait j’ai d’abord rencontré des étudiants du Muséum (d’Histoire Naturelle de Paris) l’été dernier lors d’une fouille paléontologique puis j’ai rencontré les amis de ces étudiants et c’est comme ça que j’ai fini par rencontrer Gaétan, Margot, Antoine, etc… Tous ceux qui font partis de la « Société des Jeunes Aventuriers » et qui sont un peu à l’origine des projets scientifiques de cette expédition.
Et plus ils me parlaient du projet, et plus je me disais que c’était vraiment cool ce qu’ils allaient faire !

Et puis l’envie d’y participer a fait son chemin dans ma tête et je me suis qu’étant étudiante en illustration scientifique ça pouvait être vraiment intéressant d’y aller pour faire une sorte de reportage dessiné. C’est à dire dessiner tout se qui se passe là-bas, de la vie quotidienne sur les campements aux missions scientifiques, que ce soit la pose des pièges photographiques, les protocoles de recherches, les animaux capturés, etc… En fait il y a vraiment beaucoup de choses à faire au niveau du dessin ici.

– Au niveau du dessin il y a aussi Aurélie Calmet, une fidèle des expéditions Naturevolution, comment articulez-vous votre travail ?
Oui alors avec Aurélie on s’est rencontré un peu avant l’expédition mais c’était surtout pour parler du matériel à prévoir sur le terrain, combien de carnets prendre, etc…

Mais sur l’expédition on dessine plus ou moins les mêmes sujets, c’est en fait sur « l’après expédition » que notre travail va se différencier. Moi je vais plutôt travailler sur une exposition étudiante avec la « Société des Jeunes Aventuriers » et Aurélie va plutôt travailler avec Naturevolution sur d’autres projets de communication.

Qu’est-ce qui t’as marqué en arrivant à Madagascar ?

Quel est le rapport au dessin avec les malgaches ?

– Tu as un programme scientifique qui t’attire en particulier ?

– Tu es ici pour les 6 semaines de mission, pour toi comment se passe l’expédition depuis le début ?
Ça fait 4 semaines pour l’instant et j’ai l’impression que ça fait 2 mois que je suis là !
Au début j’avais l’impression qu’on était très nombreux, personnellement je n’ai pas trouvé ça très agréable car j’avais l’impression qu’on se marchait un peu dessus et puis au camp tu sais pas trop qui aller voir, avec qui parler… Alors pour moi c’était un peu compliqué. Puis ensuite le premier groupe est parti et, en attendant le deuxième, on s’est retrouvé en tout petit nombre et là ça faisait vraiment bizarre aussi.

Mais sinon j’ai bien apprécié le déroulement de l’expédition, le fait qu’on se déplace régulièrement presque toutes les semaines sur un camp différent. Ça permet de varier et voilà maintenant je me suis bien acclimatée au Makay.

– Qu’est-ce que tu rêves de vivre ensuite ?
Alors ce que j’aimerais bien c’est qu’un lémurien vienne poser devant moi ! Parce que je n’ai toujours pas réussi à les croquer sur le vif, ils bougent trop vite et en général ils sont loin… J’aurais bien aimé voir les crocodiles aussi, mais comme je ne continue pas vers les marécages, je ne les verrais pas. Mais sinon je pense que l’expédition a pas mal répondu à mes attentes donc je vais juste profiter des derniers jours et ça va être bien.

– Raconte nous un moment fort que tu as vécu dans cette expédition 

– Quel a été le moment le plus pénible sur cette expédition ?
Les journées de marches ! Il y en a certaines qui ont un peu tourné au cauchemar pour moi parce qu’il y a eu des journées très longues où on a eu soif, où on a eu chaud, où on est arrivés la nuit, des journées où les porteurs nous ont abandonné, où c’était très difficile où on se languissait d’arriver donc voilà c’était assez dur psychologiquement et physiquement.

Mais finalement ce sont ces moments les plus pénibles qui font aussi presque les meilleurs souvenirs car ça a soudé les gens et quand on en reparle ensemble on en rigole d’avoir vécu ces galères partagées donc au final c’est quand même des bons souvenirs.

– Tu as déjà appris quelques mots malgaches ? Toi aussi tu emportes toujours un objet fétiche en voyage ?

Crédit photos © Julien Chapuis/Natexplorers et Philippe Mistral/Naturevolution.

Une réflexion au sujet de « Alix, illustratrice scientifique, nous raconte son expédition »

  1. Super interview, d’excellente qualité visuelle et sonore. Nous sommes toujours contents d’avoir des moments de vie de cette expédition qui nous donnent l’impression d’y participer davantage.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.

six + douze =