Rejoignez Audrey, médecin débrouillard sur #Makay2017, et remontons avec elle une des rivières du Makay :
– Bonjour Audrey, pourrais-tu te présenter et nous décrire cet endroit ?
– Que fais-tu donc ici ?
– Comment as-tu entendu parler de cette expédition et pourquoi as-tu souhaité y participer ?
J’ai entendu parler de cette mission assez tardivement parce qu’on était déjà en juillet et c’était par Facebook, qui est vraiment le réseau social incontournable maintenant… Des copains m’ont fait suivre une annonce où on recherchait un médecin débrouillard sur cette mission de 3 à 6 semaines.
Donc je ne sais pas si je suis un médecin débrouillard mais comme j’étais déjà médecin je me suis dit on va tenter !
Alors pourquoi j’ai souhaité y participer, parce que déjà médicalement je trouvais l’expérience excitante et nouvelle puisque que je n’avais jamais fait ça et également travailler pour une ONG c’est quelque chose que j’avais envie de faire depuis très longtemps. Enfin le côté écologique me plait, j’y suis très sensible aussi donc je trouvais que finalement je n’avais aucune raison de ne pas faire cette mission, c’est comme ça que j’en ai conclu que je devais venir !
– Qu’est-ce qui te plait et te déplait dans ce camp de base de Makaikely ?
Ce qui me plait sur le camp de base c’est l’endroit en lui-même, le lieu est magnifique ! Il faut imaginer qu’on est entouré de falaises de couleurs ocres, grises, très hautes avec au pied une rivière qui coule au milieu d’une forêt où nous sommes. Dans le camp il y a un équipement hyper au point pour un endroit aussi reculé, avec même des bancs bricolés en bambous pour s’asseoir autour du feu le soir pour diner, une cuisine avec des cuisiniers, une grande tente de travail avec des sièges donc c’est assez incroyable d’avoir tout ça là où on est.
Et ce qui ne me plait pas ce serait plutôt le fait que l’on soit nombreux. C’est vrai que dans un endroit pareil on aurait envie d’être le moins possible.
– Toi aussi tu as apporté un livre de chevet ?
J’avoue j’ai emmené un livre, en plus un gros livre, c’est de Ken Follet : Le monde sans fin. Il faut imaginer que c’est un gros pavé écrit en tout petit, j’ai pas encore ouvert une seule page et j’ai l’impression que je ne vais pas l’ouvrir du séjour !
Je l’avais emmené – pour dire comme on s’amuse – en cas de problème médical où il faudrait rester longtemps au camp à surveiller quelqu’un.
– Qu’est-ce que tu te languis de vivre ensuite dans le Makay ?
Je me languis de monter sur les crêtes pour voir tous ces canyons d’en haut.
– Quelque chose que tu ne te languis pas de vivre ?
Crédit photos © Julien Chapuis/Natexplorers et Philippe Mistral/Naturevolution.