Installés depuis maintenant quelques jours sur les deux camps de base Nord de la mission Makay 2017 de Mahasoha et Beroha, revenons sur le périple qui nous a mené au cœur du massif.
Il nous a fallu cinq jours depuis notre départ le 23 Aout d’Antananarivo pour attendre la dernière étape, l’ultime village accessible en transport situé aux portes du Makay : Tsivoko. Avec une moyenne de 8h de route/piste par jour, nous avons parcouru les 700 kms de route et 200km de piste à l’aide de moyens de transport plus ou moins insolites : minibus, 4×4, bac et pirogues pour traverser la rivière Mangoky, gros camion brousse, charettes à zébu, ancienne camionnette militaire tout-terrain permettant de transporter la marchandise et parfois même une partie de l’équipe et enfin de longues marches à pied pour rejoindre les camps.
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–> Quelques photos de ce périple sur le post précédent
et sur le flux instagram Naturevolution.
Les 90 participants constitués d’explorateurs, de scientifiques et d’écovolontaires ont pu découvrir une grande variété des paysages de Madagascar, sa vie locale et ses recoins pittoresques le long de la RN7. Les 3 villes étapes : Ambositra, Ranohira puis Beroroha furent une transition progressive d’un monde moderne vers un monde perdu…
A Ambositra, la première étape, c’est dans un couvent tenu par des sœurs bénédictines que l’équipe a passé sa première nuit. Un éco-lodge nous a ensuite accueilli à l’entrée du parc national de l’Isalo, à Ranohira, afin de passer la dernière nuit près de la route nationale avant de s’enfoncer dans la brousse jusqu’au village de Tsivoko. Dans cette partie là nous avons enfin sorti les tentes pour constituer les premiers bivouacs avant la longue marche d’approche.
Accompagnés de plusieurs dizaines de porteurs embauchés dans les villages pour l’occasion, nous avons longé le Makay à pied en direction de la partie Nord du massif. Une superbe balade d’environ six heures sur ces plateaux mi-savane mi-forêt, avant de scinder le groupe en deux : le camp des ornitho, primato, archéo, carcino (crustacés) et herpéto (serpents) au nord, et le camp des botanistes, primato, entomo (insectes) et eupleridae (fossas) au sud.
De ce croisement, compter encore deux heures de marche supplémentaires (pour ceux qui ne se sont pas perdus!) à travers les collines et le relief accidenté de nuit, avant d’atteindre sous les étoiles le lit sablonneux de la rivière qui nous a permis d’établir les deux camps de base respectifs.
Nous sommes finalement installés au coeur des splendides forêts du Makay, alors à très vite pour la suite !
Merci de partager avec nous cette impressionnante aventure !
Bravo et merci pour ce reportage
Maintenant, on sait ce qui nous attend… JP et Régine
super reportage, continuez et profitez de cette aventure
ça donne envie!!
Bravo et merci pour ce reportage.
Dans les conditions que vous évoquez, cela ne doit pas être facile de nous informer comme vous le faites.
Une belle aventure dans un endroit magnifique.
Je suis avec attention l’évolution de ce grand périple;
Bien à vous tous