Jour 9 – Grande traversée, arrivée aux baraquements et nuit en « grand confort »

Par Mélanie Lepenant.

Le soleil est aux portes de la tente ce matin. Le ciel est bleu, les tentes et les affaires sont sèches. Il fait même chaud. Diego fait voler une dernière fois le drone pour repérer le meilleur chemin à prendre. Nous quittons notre lieu de villégiature pour tenter la grande traversée et rejoindre la route de la concession en passant par un nouveau chemin. Diego pense que nous pouvons le faire dans la journée, ou au pire, en 2 jours. Nous descendons la vallée, nous retrouvons vite dans des chaos de blocs mais jamais pour longtemps. Nous montons et descendons des collines. Tout se ressemble, heureusement que nous avons le GPS sur le téléphone. Nous nous retrouvons bloqués au pied d’une paroi verticale. Nous essayons de contourner par le bas sans succès. En remontant, Shadust met la main sur quelque chose d’extrêmement urticant, plante ou insecte ? La brûlure ressentie est difficilement supportable. Nous nous arrêtons finalement pour faire une pause, prendre en charge la brûlure et manger un peu. Nous passons finalement par-dessus la falaise et continuons à bon rythme notre chemin. Nous découvrons des vallées à peine visibles sur la carte. Nous nous arrêtons quelques fois pour soulager le dos de Diego qui commence à être sensible après une semaine de charge. Finalement nous arrivons à la tombée de la nuit au glissement de terrain situé entre les baraquements et le Camp 1. C’est le soulagement !

Nous passons le glissement de terrain et profitons des rivières pour entamer une douche bien méritée. Diego remonte au Camp 1 pour récupérer du matériel qu’il y avait laissé à l’aller. Sultan, Shadust et moi partons rejoindre les baraquements à 30 minutes à pied. Nous vérifions que personne n’y est et nous nous y installons. Nous sommes chanceux car 5 minutes après notre arrivée nous entendons une moto passer à la barrière. Mais ils ne peuvent pas nous voir. Ils repassent en sens inverse 10 minutes plus tard. Diego et Cydney arrivent 20 minutes plus tard, ils ne les ont pas croisé. Nous mangeons à table une belle plâtrée de nouilles. Nous avons des chambres pour dormir, c’est le grand confort !

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