Les canyons tiennent leurs promesses

Un petit bain obligatoire

Le petit déjeuner aussitôt englouti, les équipes se forment par spécialité. Curieux d’en savoir plus sur le canyon prometteur évoqué hier, les botanistes se lancent bille en tête dans les fougères, à la recherche de nouveaux spécimens. Catherine et Christian sont ravis, c’est dix espèces qu’ils découvriront dans cet endroit dont plusieurs encore non répertoriées les jours précédents.

Evrard et Bruno, à la recherche d’images de paysages pour le documentaire, s’enfoncent plus en amont dans la vallée à la recherche d’un autre canyon et d’une potentielle nouvelle arche donnant accès à une forêt isolée. La progression est parfois délicate, les parois très étroites restreignent le passage, et pour parfaire la difficulté : sables mouvants et trous d’eau assez profonds. Comme vous l’avez compris, la contemplation de cette nature intacte et grandiose se fait au prix de bons nombres d’efforts. Chose étrange, malgré l’inaccessibilité du lieu, Evrard et Bruno observent les traces d’un passage humain récent. Notre guide local leur explique que l’endroit semble être un terrain de pêche pour les Dahalos.
Suite au récit de cette découverte, Mohamed et Nicolas expérimenteront à leur tour la difficulté et la beauté de ce canyon.

Le canyon d'Ambotorabotorano vu d'en haut

Sylvain lui est en roue libre aujourd’hui : seulement trois espèces nouvelles aujourd’hui !

Emlyn, à peine remise de sa convalescence, capture une nouvelle espèce d’iguane dans le petit canyon aux fougères.

Pierre-Olivier m’enmène observer une plante sensitive. Il s’agit d’un arbuste ayant la particularité de replier ses feuilles en quelques secondes au moindre contact. Ce comportement très particulier pourrait être une réponse face à des attaques d’animaux herbivores.

Tout le monde semble ravi, à l’exception de Jean et Tsilavina qui ne trouvent définitivement rien dans cette vallée qui offre pourtant des habitats particulièrement adaptés aux poissons. Les lémuriens sont étonnamment très rares également. Mathias rentre une nouvelle fois bredouille. Ses pièges sont désespérément vides.

Demain, lever aux aurores : nous quittons ce petit coin de paradis en direction du troisième campement, et cette fois ci en pirogues.

Coucher de soleil sur Ambalamanga

4 réflexions au sujet de « Les canyons tiennent leurs promesses »

  1. Que de paysages différents et de découvertes insolites!!
    Attention aux trous d’eaux,(surtout quand on transporte son matos sur la tête!) et bon courage,mais avec l’enthousiasme affiché,ça vient tout seul!!
    Et un petit clin d’oeil aussi à Bruno !
    Catherine et Pascal

  2. Bravo les intrépides et gaffe aux trous d’eau et aux sables mouvants !!

    Un clin d’oeil particulier à « notre  » Réalpiniste.

    Annie et Gérard

  3. Salut Junior, Nous suivons assidûment le journal de bord, ce qui nous permet de nous faire une idée un peu plus précise sur le déroulement de l’expédition. A chaque lecture, la frontale me démange et dans mes membres les fourmis et même les termites se réveillent (un comble en entomologie). J’espère que tes prochaines sorties seront fructueuses et agrémentées de nouvelles découvertes. Bonne réussite à toute l’expédition. Merci pour les commentaires et les superbes photos. L’Ancien….

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.

11 − 3 =