L’interview du jour : Charlotte Razafindrakoto

Charlotte Razafindrakoto

1. Quelle est ta profession?
Je suis chercheur et enseignante en entomologie au FOFIFA (centre national de recherche appliquée pour le développement rural) et au département de l’entomologie de la faculté des Sciences à Antananarivo. Je suis spécialisée sur les vers blancs et les cochenilles.

2. Comment t’es tu intéressée à ce domaine?
La plupart de ma famille vient d’un milieu paysan. Ils avaient beaucoup de mal à maîtriser les insectes ravageurs de cultures et c’est pour cette raison que je me suis intéressée à ce sujet.

3. Quelle est ta famille préférée?
Les diaspines (cochenilles) parce que la majorité des cochenilles ravageuses de Madagascar appartiennent à ce groupe.

4. Que vas tu étudier dans le Makay?
Je vais faire l’inventaire des espèces de cochenilles qui existent et suivre l’évolution de celles-ci en fonction des différents écosystèmes.

5. Quels sont tes objectifs?
Idéalement, je souhaiterai découvrir une toute nouvelle espèce venant du Makay.
J’aimerai également réussir à éduquer les populations locales pour lutter contre les problèmes phytosanitaires. J’ai pu déjà constater leur désarroi face aux ravages de leurs cultures. Ils ont besoin d’avoir les informations nécessaires pour lutter efficacement contre ces destructions.

6. As tu une autre passion?
Avec mon mari, je m’occupe de la scolarisation de 250 enfants du village d’Ambohitsilaozana. Le travail est énorme car même si la scolarisation est notre priorité, nous aidons aussi toute la communauté sur des problèmes de santé, d’amélioration des cultures, d’accompagnement de projets professionnels, etc. Ce n’est pas toujours évident car nous ne sommes que deux et les moyens manquent.

7. Une blague ou anecdote de scientifique?
Il y a une chanson très connue à Madagascar ou le refrain dit : « Za tsy kivy » (qui signifie : « je ne me décourage pas »). Quand nous sommes en prélèvement de larves (qui se dit « sakivy » en malgache) avec d’autres scientifiques, nous avons adapté cette chanson en chantant : « za sakivy » (qui signifie nous sommes des larves) ce qui fait beaucoup rire les populations locales.

Charlotte Razafindrakoto

2 réflexions au sujet de « L’interview du jour : Charlotte Razafindrakoto »

  1. Hello mon guerch !!!!!

    Quel journaliste talentueux fais tu, ca fait plaisir de voir que t’es dans le coup.
    Ca à l’air magique votre expé, continue les posts c du bonheur de suivre à distance.

    Profite mon guerch, a plus
    ps: Une petite biz parisienne où de multiples échantillons t’attendent.;-)

    Clem

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