Pour réussir le formidable pari de la conservation de la biodiversité, nous avons choisi de cibler nos actions sur quelques sites naturels exceptionnels, particulièrement riches, largement méconnus parce qu’extrêmement difficiles d’accès et vulnérables.
Nous travaillons en partenariat avec les acteurs locaux, les institutions scientifiques et les médias au développement de programmes d’amélioration des connaissances et de protection de ces milieux naturels uniques au monde. Et les informations et contenus audiovisuels que nous tirons de ces programmes scientifiques sont ensuite partagés avec le plus grand nombre grâce à des films, photographies, livres, expositions, manifestations culturelles… Autant de supports pour éveiller à la connaissance du monde et sensibiliser au respect du vivant et à une gestion durable des ressources naturelles.
Ces actions se répartissent en 5 programmes distincts menés conjointement ou pas, selon les besoins particuliers de chaque site :
Science et exploration | L’organisation de missions naturalistes d’inventaire des espèces vivantes des régions les plus inaccessibles et les plus menacées de la planète, nous permettent de compléter les connaissances de quelques-unes des dernières terra incognita de la planète. Les connaissances acquises et les découvertes de ces missions sont autant d’arguments prouvant la richesse exceptionnelle de ces milieux naturels et nous permettront de demander le soutien des instances environnementales nationales et internationales et de définir les opérations de sauvegarde les plus adéquates. |
Education et sensibilisation | Le caractère aventureux de nos expéditions mais aussi la beauté des paysages et notre ignorance totale concernant ces sites isolés, sont autant d’atouts pour intéresser et sensibiliser le grand public en France et à l’étranger à la préservation de l’environnement et au respect du monde vivant, au travers de conférences, d’interviews, d’expositions, mais aussi de site web et de blog, de forum, de vidéos, de diaporamas, d’articles, de films documentaires, de livres et de projet pédagogique. Sur nos sites de conservation, nous travaillons également à l’éducation et à la sensibilisation à la fragilité et à la richesse particulière des forêts primaires, aux conséquences des feux de brousse et de la dégradation des habitats naturels. Nos actions visent aussi à former les populations locales, et notamment les plus jeunes, aux alternatives aux pratiques ancestrales, telles que la culture sur brûlis, à la gestion durable de leurs ressources naturelles et aux bonnes pratiques environnementales. |
Restauration des espaces dégradés | Afin de réduire voire stopper la déforestation et la dégradation des forêts primaires ainsi que la perte de biodiversité, la diminution de la fertilité des sols, la baisse du niveau d’eau et des précipitations mais aussi les émissions de gaz à effet de serre qui en résultent, nous travaillons au reboisement des espaces les plus dégradés et les plus vulnérables. Nous replantons notamment des essences autochtones afin de créer des corridors forestiers reliant les forêts fragmentées et permettre ainsi aux espèces présentes un brassage génétique suffisant pour assurer leur survie à long terme. |
Ecotourisme | Pour permettre un apport de revenus suffisants pour financer les actions nécessaires à la conservation des sites sélectionnés, mais aussi pour améliorer les conditions de vie des habitants de ces régions, nous travaillons au développement d’un tourisme réglementé, écologique et responsable. Pour cela, nous construisons des infrastructures d’accueil et de transport, nous formons les guides et porteurs locaux, nous développons des circuits en partenariat avec les tour-operateurs, et en intégrant les contraintes des zones à protéger. |
Création et gestion d’Aires Protégées | L’objectif de ce programme est d’assurer l’administration et la gestion des Aires Protégées potentiellement définie suite à nos expéditions et l’état des lieux des dégradations effectives ou à venir. Il s’agit d’organiser les actions sur le terrain, de recruter et de former des gestionnaires locaux, d’obtenir le soutien des instances nationales et internationales de conservation et éventuellement le statut d’Aire Protégée, cadre légal aux actions de conservation entreprises et appui non négligeable lors des négociations avec les locaux. Il s’agit également de répartir équitablement les revenus liés au développement touristique, de veiller à ce que les recommandations et les interdictions soient correctement appliquées et de gérer les conflits potentiels. |