Roissy Charles de Gaulle – Antananarivo. C’est parti !

10 et 11 novembre 2010

«Les passagers du vol Air Madagascar n°055 à destination de Antananarivo, avec une escale à Nosi Be, sont invités à se présenter porte 47, merci !»

Ça y est, c’est parti pour un vol de nuit plutôt agréable, avec ses quelques perturbations habituelles. Vers 4h du matin en France, 2h de plus localement, nous atterrissons sur «l’Ile Rouge» le temps d’une escale de deux petites heures, histoire de régler les formalités d’entrée sur le territoire. Sur le tarmac, la petite brise adoucie agréablement les degrés supplémentaires du mois de novembre en France. Nous avons changé d’hémisphère ; le début de l’hiver au Nord correspond au début de l’été dans le Sud. Ce qui implique un autre changement de taille pour des explorateurs occidentaux : habitués à nous orienter instinctivement avec un soleil qui passe d’Est en Ouest par le Sud, ici, il faut nous «renverser la tête». L’astre solaire se lève toujours à l’Est pour se coucher à l’Ouest, mais en passant par le Nord ! Perturbant…

«Vous faites partie de l’expédition Makay Nature ? Nous vous attendions». Avec Bill, seul membre de l’expé avec qui je pars sur ce vol, nous nous regardons Surpris par un tel accueil, emprunts à nous laisser gentiment guider. Le sourire de la représentante d’Air Madagascar nous invite à la suivre pour enregistrer notre petite part sur les quelques 2 tonnes de matériel (+ tournage film) que nous sommes chargé d’acheminer sur l’expé. Un grand merci, madame !

Rencontré la veille à l’embarquement de Roissy Ch. de Gaulle, Bill Arras est un américain souriant, rempli de bonne humeur, une philosophie de vie, visiblement. Nous nous racontons quelques brides de nos parcours respectifs, avec le désir d’en savoir un peu plus à chaque phrase, peut-être un peu conscient que des faces à faces privilégiés comme celui-ci seront plus rares dans les prochaines heures. Bill est l’un des trois photographes sur l’expé, avec l’envie d’assister particulièrement les botanistes en immortalisant les spécimens dénichés.

Par le hublot du bi-moteurs, une forêt dense est déjà bien présente. Pistes et alentours de maisons marquent le paysage de cicatrices de terre rouge. Des cases coiffées de tôles rouillées se mêlent à l’environnement (volonté d’intégration involontaire ?…). En altitude, les lumières matinales accentuent les reliefs nuageux qui se confondent aux nuances pures et bleutées du lointain.

10 et 11 novembre 2010

«Les passagers du vol Air Madagascar n°055 à destination de Antananarivo, avec une escale à Nosi Be, sont invités à se présenter porte 47, merci !»

Ça y est, c’est parti pour un vol de nuit plutôt agréable, avec ses quelques perturbations habituelles. Vers 4h du matin en France, 2h de plus localement, nous atterrissons sur «l’Ile Rouge» le temps d’une escale de deux petites heures, histoire de régler les formalités d’entrée sur le territoire. Sur le tarmac, la petite brise adoucie agréablement les degrés supplémentaires du mois de novembre en France. Nous avons changé d’hémisphère ; le début de l’hiver au Nord correspond au début de l’été dans le Sud. Ce qui implique un autre changement de taille pour des explorateurs occidentaux : habitués à nous orienter instinctivement avec un soleil qui passe d’Est en Ouest par le Sud, ici, il faut nous «renverser la tête». L’astre solaire se lève toujours à l’Est pour se coucher à l’Ouest, mais en passant par le Nord ! Perturbant…

«Vous faites partie de l’expédition Makay Nature ? Nous vous attendions». Avec Bill, seul membre de l’expé avec qui je pars sur ce vol, nous nous regardons Surpris par un tel accueil, emprunts à nous laisser gentiment guider. Le sourire de la représentante d’Air Madagascar nous invite à la suivre pour enregistrer notre petite part sur les quelques 2 tonnes de matériel (+ tournage film) que nous sommes chargé d’acheminer sur l’expé. Un grand merci, madame !

Rencontré la veille à l’embarquement de Roissy Ch. de Gaulle, Bill Arras est un américain souriant, rempli de bonne humeur, une philosophie de vie, visiblement. Nous nous racontons quelques brides de nos parcours respectifs, avec le désir d’en savoir un peu plus à chaque phrase, peut-être un peu conscient que des faces à faces privilégiés comme celui-ci seront plus rares dans les prochaines heures. Bill est l’un des trois photographes sur l’expé, avec l’envie d’assister particulièrement les botanistes en immortalisant les spécimens dénichés.

Par le hublot du bi-moteurs, une forêt dense est déjà bien présente. Pistes et alentours de maisons marquent le paysage de cicatrices de terre rouge. Des cases coiffées de tôles rouillées se mêlent à l’environnement (volonté d’intégration involontaire ?…). En altitude, les lumières matinales accentuent les reliefs nuageux qui se confondent aux nuances pures et bleutées du lointain.

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